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Cuir du Vaudreuil (27), le made in France au service du luxe et de la haute-couture

Publié le  04/05/2018
Jacques-Olivier Gasly
Cuir du Vaudreuil (27), le made in France au service du luxe et de la haute-couture
Entreprise familiale reprise en 2012 par les époux Schockert, l’entreprise Cuir du Vaudreuil (CDV) réalise pour le compte de grands noms de la mode des ceintures et accessoires de maroquinerie. Elle vient de bénéficier d’une subvention régionale et projette de nouveaux développements.

Une pépite cachée ! CDV correspond en tous points aux critères d'Hervé Morin, président de la Région Normandie pour définir ces entreprises normandes, méconnues du plus grand nombre et qui recèlent de trésors de savoir-faire. Dans cette entreprise de 15 personnes, c'est " l'or qu'ont entre les mains les collaborateurs " qui fait toute la différence. Ici, hommes et femmes, dont plusieurs dépassent les 30 ans d'ancienneté, s'attèlent à la conception et à la réalisation d'accessoires de maroquinerie et de ceintures. Nina Ricci, Balmain, Chanel, marques du groupe LVMH sont autant de noms pour lesquelles l'entreprise normande met à disposition son talent pour réaliser de véritables œuvres d'art. Certains modèles peuvent nécessiter jusqu'à 4 heures de travail et une quinzaine d'étapes de fabrication…
 

Afin d'étendre sa gamme et accéder à de nouveaux marchés, notamment ceux générant des volumes plus importants, l'entreprise a racheté en 2016 l'entreprise GFD. C'est de cette manière qu'elle a conclu récemment un contrat pour la réalisation des ceintures cuir du groupe Besson Chaussures. A elles deux, ces entités réalisent un chiffre d'affaires de 2,5 M€. Mais ce qui s'apparente aujourd'hui à une " success story " a bien failli battre de l'aile.
 

" Aujourd'hui, les choses vont mieux. Mais nous avons connu une grosse période de stress en 2017 en raison de problèmes de trésorerie ", explique, encore affecté, Jean-Louis Schockert. Une période durant laquelle l'entreprise a été contrainte de licencier. La faute à une trop grande dépendance vis-à-vis d'un donneur d'ordres et à une absence d'écoute. Et c'est lors d'un dîner avec un autre entrepreneur que l'affaire est sauvée. " J'ai parlé de mes soucis à Jean-Louis Louvel (PGS) qui m'a aussitôt orienté vers la Région et son président. Le lendemain j'étais au téléphone avec les services instructeurs… ". A la clef, une subvention de 150 000 euros au titre du dispositif Impulsion Développement Trésorerie.

Source : Jacques-OlivierGasly

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Par  Jacques-Olivier Gasly